Une intimité aussi profonde avec Dieu est souvent troublée par une liste interminable de choses à faire qui absorbent notre attention. Nous découvrons qu’il faut faire preuve d’autodiscipline pour délaisser l’ordinateur, l’internet, les échanges interminables de courriels et de textos qui, avec une urgence implicite, attendent une réponse. Il n’est pas plus facile de nous éloigner de la télévision, des DVD, du lecteur de CD, de l’iPod, ou d’éteindre les cellulaires ou les téléphones intelligents.
Nous ne considérons pas que ces appareils soient nécessairement mauvais en soi. Mais nous nous rendons compte que notre besoin incessant d’entretenir des relations avec des choses extérieures nous monopolise en nous laissant peu de temps pour les autres, et encore moins pour penser à notre empreinte carbone qui épuise l’énergie et les ressources de la planète.
Dans ces précieux moments de solitude, nous sentons souvent le besoin de nous rappeler doucement que nous devons retourner à la source de notre être. Notre objectif n’est jamais de fuir le monde, mais de trouver ce qu’Henri Nouwen décrit comme « un délicat équilibre entre le silence et les mots, l’éloignement et l’engagement, la distance et l’intimité, la solitude et la vie communautaire ».
Ps 62, 1-2.6
Oui, mon âme est tranquille devant Dieu ;
mon salut vient de lui.
Oui, il est mon rocher, mon salut,
ma citadelle, je suis presque inébranlable.
Oui, sois tranquille près de Dieu, mon âme,
car mon espoir vient de lui.
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