Lire Jean 4, 5-15. 20-24
Examinons la rencontre entre Jésus et la Samaritaine venue puiser de l’eau au puits (Jn 4,14). Comme les Juifs, pour des raisons culturelles, n’ont pas de relations avec les Samaritains, cette femme manifeste un grand étonnement lorsque Jésus lui demande à boire. Les paroles que prononcent ensuite Jésus la surprennent encore plus : « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘ Donne-moi à boire ’, c’est toi qui aurais demandé et il t’aurait donné de l’eau vive » (Jn 4, 10). En effet, les mots de Jésus suggèrent à la Samaritaine que grâce à l’eau qu’il lui propose, elle n’aura plus besoin de se rendre chaque jour au puits du village. Toutefois, elle se rend rapidement compte que tel n’est pas le cas. De quoi veut-il donc parler ? On peut décrire ce qui suit comme un dialogue théologique concernant le bon endroit pour adorer Dieu : pour les Samaritains, le mont Garizim ; pour les Juifs, le Temple de Jérusalem. Avant tout, il s’agit d’une question d’identité : Quel lieu de culte leur permet d’avoir une bonne relation avec Dieu, de l'adorer en esprit et en vérité ?
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Relire lentement Jn 4, 5-15. 20-24
Is 12, 1a, 2b, 3
Et tu diras, en ce jour-là :
Je te loue, Yahvé, …
Voici le Dieu de mon salut :
Car ma force et mon chant c'est Yahvé, il a été mon salut.
Dans l'allégresse vous puiserez de l'eau aux sources du salut.
Et vous direz, en ce jour-là : Louez Yahvé,
invoquez son nom, annoncez aux peuples ses hauts faits,
rappelez que son nom est sublime.
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